Inspirée par mon stage, c’est de mode éthique dont parlera cet article
lié à Montréal et au Québec.
Qu’est-ce
que la mode éthique ?
La mode éthique définit la conception et le cycle de
vie réfléchi d’un vêtement.
Issu de matière naturelle ou recyclée, créé par
l’homme, d’origine locale ou acheminé de manière la plus écologique qui soit,
le vêtement éthique est à coup sûr un produit de bonne qualité.
C’est de cette qualité du vêtement dont raffole les
Québécois en général, et c’est à Montréal que cette fibre éthique s’est le plus
développée ces dernières années (depuis 2009 surtout).
À la fois abordable et facile à trouver, ce type de
vêtement a bénéficié d’une revalorisation de son image – aujourd’hui, il est
inconcevable de nier que le confort
peut également rimer avec la tendance.
C’est pourquoi nombre de designers se
spécialisent dans ce domaine, désormais
chouchouté par les clients et respecté par tous les écolos convertis.
Éthique rime avec artisanat, respect social et environnemental, développement durable,
esthétisme, originalité et unicité, mode responsable et économique, locale et
équitable.
Que de termes valorisants au service de cette
pratique...
Les exemples de mode éthique rencontrés :
- Du papier réutilisé, du bois, des mélanges de terre, de sable et de poudre colorée pour faire des perles, des bracelets et autres bijoux,
- Des récupérations de pneus pour des sacs à main modernes, urbains, imperméables qu’il est impossible d’user,
- Des chambres à air pour des ceintures vintages,
- De la récupération de tissage en coton biologique pour fabriquer des vêtements,
En somme, cette activité en plein essor ne manque pas d’innovation et l’imagination
est la bienvenue dans ce secteur en
vogue !
Actuellement, on compte plus d’une centaine de sources actives en
éthique sur Montréal : marchands éthiques et écologiques en ligne, centres
de tissus et d’impressions écologiques, créateurs de vêtements recyclés,
créateurs de vêtements éthiques, créateurs québécois, designers de créations en
fibres naturelles, boutiques de vêtements éthiques et recyclés, boutiques de
créateurs québécois, friperies.
Pour tous ces acteurs de l’environnement et afin de
distinguer la provenance, la qualité et
la sûreté de ces produits, l’OCR
(Observatoire de la Consommation Responsable) a reconnu une vingtaine de certifications distinctes, toutes appartenant à
l’une des catégories suivantes :
- certifications biologiques s’appliquant aux produits textiles,
- certifications équitables s’appliquant aux produits textiles,
- certifications pour les matières textiles recyclées,
- certifications pour les matières textiles sans danger pour la santé.
De nombreux évènements permettent d’exposer
spécifiquement ce genre d’items – les
festivals, puces, braderies, défilés, expositions, shows et marchés ne cessent de
décupler et de s’agrandir !
En données chiffrées, le Québec consacre 71 % de sa
production aux vêtements de prêt-à-porter qui privilégie la récupération et
l’utilisation de coton biologique. La clientèle est presque exclusivement
féminine (à 90% !).
Maintenant, une question demeure :
À l’instar du Québec, où l’on ne dénombre plus les commerces voués au
développement durable, quel constat peut-on faire en France ?
Clélie ROSSET
Sources
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