dimanche 18 novembre 2012

L'éthique, c'est chic


Inspirée par mon stage, c’est de mode éthique dont parlera cet article lié à Montréal et au Québec.

Qu’est-ce que la mode éthique ?
La mode éthique définit la conception et le cycle de vie réfléchi d’un vêtement.
Issu de matière naturelle ou recyclée, créé par l’homme, d’origine locale ou acheminé de manière la plus écologique qui soit, le vêtement éthique est à coup sûr un produit de bonne qualité.
C’est de cette qualité du vêtement dont raffole les Québécois en général, et c’est à Montréal que cette fibre éthique s’est le plus développée ces dernières années (depuis 2009 surtout).

À la fois abordable et facile à trouver, ce type de vêtement a bénéficié d’une revalorisation de son image – aujourd’hui, il est inconcevable de nier que le confort peut également rimer avec la tendance.
C’est pourquoi nombre de designers se spécialisent  dans ce domaine, désormais chouchouté par les clients et respecté par tous les écolos convertis.

Éthique rime avec artisanat, respect social et environnemental, développement durable, esthétisme, originalité et unicité, mode responsable et économique, locale et équitable.
Que de termes valorisants au service de cette pratique...

Les exemples de mode éthique rencontrés : 
  • Du papier réutilisé, du bois, des mélanges de terre, de sable et de poudre colorée pour faire des perles, des bracelets et autres bijoux, 
  • Des récupérations de pneus pour des sacs à main modernes, urbains, imperméables qu’il est impossible d’user, 
  • Des chambres à air pour des ceintures vintages, 
  • De la récupération de tissage en coton biologique pour fabriquer des vêtements, 
       Mais aussi de la laine d’alpaca, du textile de bambou …
En somme, cette activité en plein essor ne manque pas d’innovation et l’imagination est la bienvenue dans ce secteur en vogue !

Actuellement, on compte plus d’une centaine de sources actives en éthique sur Montréal : marchands éthiques et écologiques en ligne, centres de tissus et d’impressions écologiques, créateurs de vêtements recyclés, créateurs de vêtements éthiques, créateurs québécois, designers de créations en fibres naturelles, boutiques de vêtements éthiques et recyclés, boutiques de créateurs québécois, friperies.

Pour tous ces acteurs de l’environnement et afin de distinguer la provenance, la qualité et la sûreté de ces produits, l’OCR (Observatoire de la Consommation Responsable) a reconnu une vingtaine de certifications distinctes, toutes appartenant à l’une des catégories suivantes :
  • certifications biologiques s’appliquant aux produits textiles, 
  • certifications équitables s’appliquant aux produits textiles, 
  • certifications pour les matières textiles recyclées, 
  • certifications pour les matières textiles sans danger pour la santé.
De nombreux évènements permettent d’exposer spécifiquement ce genre d’items –  les festivals, puces, braderies, défilés, expositions, shows et marchés ne cessent de décupler et de s’agrandir !

En données chiffrées, le Québec consacre 71 % de sa production aux vêtements de prêt-à-porter qui privilégie la récupération et l’utilisation de coton biologique. La clientèle est presque exclusivement féminine (à 90% !).

Maintenant, une question demeure :
À l’instar du Québec, où l’on ne dénombre plus les commerces voués au développement durable, quel constat peut-on faire en France ?
Clélie ROSSET
Sources 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire